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La Psychologie en Algérie

Algérie : 58 ans après ?

7 Juillet 2020 , Rédigé par Haddar Yazid

"A force la constitution est devenue en Algérie celle du président et non pas celle du peuple ?"

 

 

1962 marque la fin du colonialisme en Algérie, mais la liberté a été remise au calendre grecque ! Ferhat Abbas parlait d’une indépendance confisquée ! Qu’est-ce qu’a changé depuis ? L’Algérie était proche du modèle Espagnol à l’indépendance, aujourd’hui est plus proche du modèle Egyptien ? L’idéologie totalitaire est l’essence du système ? Désormais, la liberté d’expression est devenue une nécessité pour les algériens ! Le 22 février était un boule d’aire qu’a permis aux algériens de reprendre leur destin en main. La fête n’a pas durée et le système reprend le contrôle avec les vieilles méthodes ! Plusieurs acteurs de l’oppositions qui se trouvent accroupis derrières les barreaux pour des motifs « moyenâgeux »: "l’atteinte à l’unité de l’Etat", "l’insulté à la religion", etc.  Cependant, ce mouvement du 22 février, a mis à nu « la boite noire » du pouvoir en Algérie, désormais, le système militaire ne peut plus nier son omnipotence ! De son côté, pour faire avaler la pullule du pseudo changement, l’actuel Président parle de « l’Algérie nouvelle », mais laquelle ? Est-ce celle des libertés ? Ou celle qui les réduit ? Et pour se faire, il propose, encore une fois, une nouvelle constitution ? A force la constitution est devenue en Algérie celle du président et non pas celle du peuple ? Elle est ni celle de la stabilité politique, ni celle de la citoyenneté, mais celle d’un clan, qui au nom de la stabilité politique et au nom de l’idéologie paternaliste, se permis de confisquer l’espoir des jeunes générations ? La constitution est vide de son sens ! Il y a que l’assemblée constituante qui peut lui rendre son sens ! La peur que ce mouvement reprenne taraude le pouvoir en Algérie ? Dorénavant, tous les moyens sont légitimes pour abattre le moral des citoyens qui manifestaient tous les vendredis et les mardis ! La liberté d’expression reste prisonnière des idéologies en Algérie, mais surtout de l’absence d’un projet politique civile pour le peuple ! Loin des discours, le peuple espère à la réouverture des espaces publiques et politiques pour en discuter sur son avenir ! 

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